jeudi 18 juin 2015

Visite d'une vanilleraie

Mardi 16 juin:

Visite d'une exploitation de Vanille à St André chez la famille Roulof. Ici tout est fait à la main, du début (polénisation de la fleur de vanille) jusqu'à la fin (commercialisation). Et c'est un travail minutieux!

Tout commence avec la polénisation impossible naturellement car la mouche qui le permet n'a jamais pu être introduite à la réunion. C'est un jeune esclave, Edmond Albius qui découvrit ce processus et le fit partager à ses maîtres botanistes.

La fleur de vanille n'est présente qu'une journée donc pendant la saison de floraison (en décembre) il faut passer tous les jours dans les rangs (ça me rappelle le Maïs pour la castration...).

Ensuite s'écoulent 9 mois entre la pollinisation de la fleur et la maturation d'un ballet de vanille (ensemble naturel de gousses), ça ressemble à de gros haricots verts. 
Puis c'est la récolte. Le lendemain de la cueille ces gousses prennent l'aspect jaune de haricots beurres.



Le séchage vient ensuite et se compose de plusieurs étapes, le tout durant un peu plus d'un an. Et chaque jour, les ouvriers de l'exploitation familiale retournent chaque gousse, l'une après l'autre et la font rouler sous leur doigts pour vérifier le séchage. Une gousse qui ne colle pas du tout n'est pas encore sèche!


Une bonne vanille ne doit pas être trop luisante ni marron claire: elle n'est pas encore sèche. Elle ne doit pas non plus être de couleur boisée ni trop sèche, car elle n'est plus bonne à la consommation. Normalement la vanille prête à être consommée doit être complètement flexible, sans se briser. Certains s'amusent même à en faire des tressages.



Les meilleures sont les gousses fendues, mais elles sont aussi plus chères. Et le top ce sont les gousses qui ont cristallisées, ce sont les plus goutteuses, mais aussi les plus rares, le prix du kg est équivalent à celui d'un kilo de truffes! 

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