On se retrouve tous à Cilaos pour un petit pique-nique avant le grand départ. Justine, Bastien, Lise, Laure, Valentin et Luce forment une équipe de choc pour ce week-end sportif...
La rando se déroule en 2 étapes. La première a lieu le dimanche après midi. Nous entamons la loooooongue montée en lacets, composée uniquement de marches. 3h de montée pour 1100m de dénivelé... On appelle ça "la montée par le Bloc", ça porte bien son nom! Autant vous dire qu'on est content d'arriver au gîte après avoir gravit l'équivalent de 3 fois la Tour Eiffel.
Après la découverte de notre "chambre", qui se trouve être un bungalow bâché, à l'extérieur du bâtiment, nous entamons notre toilette à la lingette, avant de revêtir quelques vêtements secs. Dehors il fait froid, on commence déjà à se refroidir en attendant le repas. A 18h30 un bon rougail saucisse nous est servi, ça fait du bien! (Moins pour l'estomac de certains, et les narines d'autres...)
Puis au lit, à 20h30 il n'y a pas grand chose d'autre à faire de toute façon. Dur dur de se réchauffer malgré nos 2 grosse couvertures, en plus de nos vêtements chaud gardés sur nous... Le sommeil est long à arriver mais on finit tous par s'endormir.
Réveil à 3h30 du matin, on enfile de nouveau le sac à dos et c'est parti pour la dernière ligne droite: 2h de montée à la lampe frontale, 600m de dénivelé sur un sentier jonché de scories (pierres volcaniques). On peut voir devant et derrière nous des files indiennes de lampes frontales, on devine alors le chemin qu'il nous reste à parcourir, c'est parfois un peu démoralisant... Mais après quelques durs moments, entre fatigue pour certains, douleurs pour d'autres, nous arrivons juste à temps pour le spectacle qui récompense tous ces efforts: le levé du soleil.
Emmitouflés dans nos 2 pantalons, nos Damards, polaires, gants, bonnets, coupe vent, duvets pour certains, et couvertures de survie pour d'autres nous découvrons aux premières lumières du jour le splendide paysage qui nous entoure. Depuis nos 3071m d'altitude, nous sommes sur le sommet le plus haut de l'île, et ça nous permet de voir la mer au loin, ou encore le sommet du Piton de La Fournaise. Nous resterons une bonne heure à admirer ce joli panorama avant d'entamer la descente.
On découvre là aussi un paysage qu'on imaginait pas lors de notre ascension nocturne.
Petit arrêt café chaud au gîte puis c'est reparti pour la descente du "Bloc", beaucoup plus sympathique et rapide que la montée. Des douleurs aux genoux et aux cuisses commencent tout de même à se ressentir, le pire seront les courbatures du sur-lendemain.
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